Orlando. Aussi.

Victor Davis Hanson, CityJournal, 14 juin 2016

Les suites du carnage de l’islamiste afghan-américain Omar Mateen contre des homosexuels semblent étrangement familières, comme un écho de scènes passées qui ne cessent pas d’être jouées, et comme une leçon jamais apprise. Le débat d’après 11 septembre autour de la question « pourquoi nous haïssent-ils » devrait être depuis longtemps résolu sans conteste par la réponse « à cause de ce que nous sommes » et non par le refrain que répète la foule des Américains toujours prêts à blâmer l’Amérique, de la gauche d’un Ron Paul à la droite d’un Michael Moore : « à cause de ce que nous faisons ». Mateen se serait moins référé aux clichés habituels de Daech qu’il n’aurait exprimé sa fureur envers des baisers entre homosexuels, signifiant comme Mohammed Atta et d’autres qu’il méprisait le libéralisme et la culture occidentale. Tout en étant, comme un moustique devant la flamme, attiré et repoussé par elle.

Une fois encore, le tireur et ses complices étaient ciblés par les autorités. Une fois encore, en vain. Il faut semble-t-il que des dizaines d’Américains soient massacrés souvent pour que les autres ne soient pas taxés « d’islamophobie ». Il faudra bien un jour que les autorités comprennent une chose : il existe vraiment des musulmans, nés américains, épousant la propagande haineuse de Daech.

Il y a quelque chose de profondément mauvais dans notre politique et notre attitude en matière d’immigration. On constate en de nombreuses circonstances criminelles que bien des musulmans viennent du bout du monde pour arriver aux États-Unis dans le seul but d’installer une génération de gens ingrats qui grandissent apparemment dans la haine de notre liberté et de notre prospérité au point de tuer et massacrer d’innocents Américains. Il faudrait enfin considérer que l’immigration aux États-Unis est un privilège, non un droit. Que l’intégration et l’assimilation doivent constituer l’objectif, non pas un séparatisme multiculturel ou ethnique, ni un chauvinisme religieux. Sans discriminer a priori tout musulman, il faudrait imposer un délai de 6 mois à tout candidat à l’immigration en provenance des pays dangereux du Moyen-Orient, Afghanistan, Iraq, Iran, Liban, Libye, Palestine, Pakistan, Syrie, et- Yémen. Cela, non seulement pour notre sécurité à court terme mais aussi pour envoyer le message : l’entrée aux États-Unis est une chance rare et précieuse, elle n’est pas qu’un droit  formel et bon marché.

L’incapacité de Barack Obama, et d’Hillary Clinton dernière version, à prononcer les mots « islam radical » ou « terrorisme islamique » à propos des tueries, fait montre d’une terrible et impitoyable platitude dans le politiquement correct. Ce n’est pas du gouvernement américain, ni de la culture populaire américaine, ni de notre école, que Mateen tire sa haine des homosexuels. Il la tire de l’endoctrinement islamique probablement conduit par Daech. De l’Iran à l’Arabie Saoudite on réprime les « gays », ce qui est loin d’être le cas en Occident.

 

Victor Davis Hanson est « contributing editor » au City Journal, et « Senior Fellow in Classics and Military History at the Hoover Institution at Stanford University. »

        

Traduction , adaptation pour Antidoxe et titrage: Impat

 

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